AU 34 RUE CLEMENCEAU

Actuellement : Maison d’habitation

HISTORIQUE

Au 16ème siècle déjà , du 26 au 34 rue Clémenceau, c’était « Maison du Pont Chesnard » qui abritait une auberge et deux boucheries; elle englobait les dépendances situées à l’arrière.

Cette tête sculptée, ou mascaron, au-dessus de la porte chassait le diable. Une autre légende dit qu’elle représentait l’arrivée inespérée d’un joyeux évènement (mariage, naissance, fortune etc…).

Dans les années 30    :        PATISSERIE-BAR ANGER

Sur le sol de la pâtisserie, l’inscription Anger faite à l’entrée avec des petits carreaux de mosaïques existe toujours.

Sur cette carte( à droite de la photo) la petite fille assise sur les marches de la pâtisserie est Melle Anger qui est devenue Mme Hourdin.

Jusqu’en 1950     :   Mme KUHNS

Mme Kuhns a tenu la Pâtisserie et le Bar de la Mairie (nom du bistrot) quelques années et a ensuite tenu le Bar du Martray à Lamballe.

De 1950 à 1954  :     PATISSERIE- BAR SIMON

Christiane Rouinvy et Hélène Gouranton étaient les vendeuses. M. et Mme Simon ont eu deux fils. En 1954, ils décident de repartir à Pontivy, leur région d’origine où M Simon exercera son métier de cuisinier.

De 1955 à 2009   :  Aux Délices, Pâtisserie, confiserie, salon de thé, établissement enu par M. et Mme Camard.

Jacqueline, Antoine, et le chat

C’est à cette époque que le bar de la Mairie est devenu le bar de la Marine.

En 1968 le commerce qui était constitué seulement de la pâtisserie, du bar et d’un petit appartement au-dessus, a été agrandi pour avoir plus de confort. M. et Mme Camard, ont gardé les deux vendeuses. Christiane au bar et Hélène à la pâtisserie. Au début Christiane ne travaillait que le samedi et dimanche. Ensuite, se sont succédé des saisonnières. En 1958, Mme Déguen était employée lorsque son mari a disparu en mer. Régine, (la fille de Christiane), Martine Saes, (sa belle-fille), épouse de son fils Yannick et Mme Charlot ont fait plusieurs saisons chez M et Mme Camard. Régine a été leur dernière vendeuse.

Antoine a formé plusieurs pâtissiers dont Laurent Emery (Les sucettes du Val-André), Laurent Selvert et le fils Collier. Antoine a démarré avec un four à bois. Souvent M. Nicol (le boulanger d’en face) lui proposait de cuire ses gâteaux quand son four était disponible. Il y avait une très bonne entente entre voisins.

Les enfants adoraient les gâteaux ayant la forme d’une grenouille de couleur verte, ou les souris blanche aux yeux rouges. Même Francette, la nièce de la concurrence (Doudou) allait en douce en acheter. C’étaient les spécialités de la maison.

Jacqueline et Antoine ont eu 3 enfants, Marilyne, Isabelle et Antoine. Leur père était très investi dans la vie associative. (Nous en reparlerons dans les fêtes de la St-Jean).

Au bar de la Marine, beaucoup d’habitués se retrouvaient pour discuter et jouer aux cartes. Le samedi, jour de marché, le bar était pour certains un passage obligé. Les fermières, surtout de la Bouillie, y déposaient les commandes de beurre au café et les clientes, principalement des Hôpitaux, les y récupéraient.

La pâtisserie a fermé en 1996 tandis que le bar est resté ouvert jusqu’en 2009.

rbt

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