Actuellement , magasin de fleurs, les Genêts du Cap, tenu par Mme GAUDRY (depuis 2001)



SOUVENIRS DE COLETTE
C’est en 1942 que M. Julien Houzé a acheté les bâtiments de la ferme qui s’étendaient le long de la rue Goguenet et qui avaient pignon sur rues : rue Clémenceau et rue de l’Eglise. Les anneaux pour attacher les cochons sont visibles le long des murs. Au bas de la rue Goguenet, la pierre soutenant la dernière pompe est toujours là. Le puits magnifique est caché par une dalle en ciment.
Rue de l’Eglise, Mme Houzé-Piron a tenu une mercerie jusqu’en 1950 (nous y reviendrons lorsque nous aborderons la rue de l’Eglise).
Le Grand père de Colette était très patient avec les enfants. Colette se souvient que dans le hangar, au moment des fêtes Dieu, elle aidait son grand-père à colorer la sciure pour faire le chemin de croix que Loulou et Didi Vincent dessinaient. Les enfants remplissaient les dessins avec la sciure et les fleurs qu’ils allaient chercher dans les champs. Ils effeuillaient des marguerites (pétales d’un côté et cœurs de l’autre). La même chose était effectuée avec les roses. Les jours de procession Julien Houzé mettait de grands draps blancs sur la façade de la maison et les décoraient en y accrochant des fleurs.
M. Houzé a transformé les bâtiments afin d’y installer un logement pour sa fille Colette à l’occasion de son mariage. Elle y habite toujours.
Jusqu’en 1966, M Houzé faisait partie du bureau de l’aide sociale (actuel CCAS); il était chargé par la Mairie de distribuer les « bons de pain » aux familles nécessiteuses. Il leur offrait également des légumes de son jardin.
C’est en 1988 que Colette Houzé-Martin, la mort dans l’âme à fait abattre les arbres et le mur qui donnaient rue Clémenceau pour y installer son magasin de fleurs.
