Les commerces

AU 20 RUE FOCH (actuellement)

 

 

    Des années 30 (environ) jusqu’aux années 45/48 (environ), se trouvait là l’Epicerie Hamon, LES QUATRE SAISONS, tenue par Pierrot et sa femme Marguerite MIERE, fille des moulins de NOYAL (pour information les moulins de Quélard, et de Montafilan appartenaient à cette même famille). Pierrot et Marguerite ont eu une fille Suzanne.

 

     A partir des années 50, se sont succédé l’épicerie Henaff  et l’épicerie Poilvé.

     Puis,  Bernard Dubois  a tenu jusqu’aux années 87/88 un magasin : droguerie-peinture, ménage-parfumerie-plastique, dépot Primagaz. La mère de Bernard tenait le magasin. Bernard était plombier et son ouvrier Dédé était bien connu des habitants d’Erquy.

 

                                                             (publicité insérée dans le Magazine Erquy 1975)

 

      Dans les années  1990, s’est ouvert un magasin de coquillage tenu par Mme Marquis, qui habite actuellement à Tu Es Roc.

 

Les très belles collections de coquillages de M. Marquis étaient classées parmi les meilleures.

      Ensuite se sont succédés des magasins saisonniers et éphémères:

      Jusque dans les années 2000 environ, il y a eu un Marchand de tapis, 

 

      puis  LOUEREP (Location de vaisselle):

 

 

                                                                                                 *

  L’actuel propriétaire y est depuis 2006;  avant lui, y résidait Maryse Le Brun.

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Pension de Famille CHANTECLERC

L’établissement se situait au 43 de la rue Foch. Les propriétaires étaient Monsieur et Madame Corouge.

Madame Corouge s’occupait de la pension de famille, en faisant une cuisine bourgeoise, pratiquait des prix modérés, les pensionnaires pouvaient profiter de la plage et du port vu la proximité de l’établissement.

Monsieur Corouge était artisan ; il réparait les cycles et toutes la ferronneries dans un bâtiment dans la cour derrière l’établissement.

A la fermeture de la pension, cette dernière fut transformée en appartements, quelques années plus tard, le bâtiment sera abattu pour laisser place a un petit immeuble

Contributeur : Christian Frémont, Mme Jean Corouge

Hôtel Restaurant Bar Tabac BEAUREGARD

L’établissement se situait au 8 de la rue du Port.

Dans les années 1900, c’était uniquement un café, avec quatre chambres au dessus, partie gauche de l’immeuble actuel, à l’emplacement du bar tabac « l’Escale », tenu par Madame Tirel (même famille que les propriétaires de la pension de famille « Emeraude » et aussi de la famille Durand de « l’Hôtel de France ».

En 1912, agrandissement de l’hôtel et du restaurant.

Monsieur et Madame Renault (Marcelle Durand) ont succédé à Madame Tirel. Dès qu’ils ont été en âge, leurs enfants Marcel et Jeannette ont participé au bon fonctionnement de l’établissement. Marcel entretenait les peintures et tapisseries des chambres et surveillait que les sanitaires soient impeccables.

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D’ailleurs l’hôtel – restaurant était référencé au guide Michelin et aux 3A anglais.

En 1960, transformation en annexe de la maison rue du Port qui était en indivision avec Madame Costa. La charpente était rongée par les termites, donc à changer, cela a donné l’occasion de faire un étage pour avoir des chambres supplémentaires.

Le bar tabac était tenu par Maino Dayot-Renault, épouse de Marcel, ou par sa sœur Jeannette. Marcel était un très bon joueur de foot de l’équipe première de l’Union Sportive d’Erquy, c’est là que les matchs étaient refaits et gagnés.

Pendant de nombreuses saisons c’est Marie-Rose Tardivel qui organisait la salle de restaurant, l’hiver elle suppléait au bar Mady Guinard la remplaçait.

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Août 1969 : parking complet suite marée noire !

En 1971, l’établissement à été loué à Monsieur et Madame Blouin, et en 1993, les bâtiments seront abattus, et un immeuble est édifié en ce lieu où nos marins avaient le plaisir de se retrouver.

Nous trouvons sur le guide illustré du syndicat d’initiative d’Erquy la publicité suivante :

Hôtel BEAUREGARD
Boulevard de la Grève – Erquy
Jean Renault propriétaire
Chambres spacieuses – Très belle vue sur la mer.
Cuisine soignée – Table d’hôte et petites tables.
Conditions avantageuses pour les séjours de familles.

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Parmi les hôtels et pensions de famille adhérents à l’ESSIS en 1934 :

Hôtel BEAUREGARD en bordure de plage – Téléphone n° 3 – taxe de séjour 1,72 franc
pension du 1er juin au 14 juillet et en septembre, de 30 à 35 francs cidre compris
du 14 juillet au 31 août, 35 à 40 francs cidre compris
Ouvert toute l’année, garage

Contributeur : Christian Frémont, Mme Marcelle Renault

Pension Angélique

L’établissement se situait 2 rue de la Corniche, tenu par Madame Durand.

La pension étant petite, les repas étaient servis dans la pension, par contre, les chambres se situaient chez les habitants aux alentours.

Le Guide du Syndicat d’Initiative précise en 1930 :

Pension Angélique – A 2 minutes de la Plage
Route de Val-André, Sables-d’Or et Dinard
Cuisine Soignée – Prix Modérés

Le prix de la pension était de 30 francs par jour plus 10% de service.

Un pensionnaire de l’époque s’est confié en ces termes :
« Nous sommes bien nourris, cuisine saine et variée, portions suffisantes : hors d’œuvre, poissons, plat de viande, légumes, salade ou fromage, dessert et cidre compris.
« Nous avons notre chambre en dehors de la pension car il y a trop de clients. Le pays est charmant, très accidenté, belles promenades au long de la mer, dans la campagne et bois de pins. Hier beau temps, aujourd’hui pluie. La plage est grande, celle de Caroual est magnifique. Pêche de crevettes, crabes, lançons ; pêche au port de tous poissons. Excursions variées.
Contributeur : Christian Frémont

Hôtel des Voyageurs

L’établissement se situait au 2 de la rue Notre-Dame, sur la route menant à la gare, créé fin du 19ème début du 20ème siècle par Madame Veuve Guinard, Propriétaire.

Le guide du Syndicat d’Initiative d’Erquy Plage de 1911 notait dans un encadré :
Hôtel des Voyageurs
A l’arrivée du Bourg
Table d’Hôte – Cuisine Bourgeoise
Chambres très Confortables
Remises – Ecuries – Garage
Prix Modérés

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Le même guide pour Erquy Plages en 1930  donnait :voyageurs_cf_w
Chambres confortables
Eclairage électrique
Cuisine soignée
Garage – Prix modérés
Marquait sa situation : Près la Gare et indiquait : Téléphone : 25

En 1934, le prix de la pension par jour du 1er juin au 14 juillet et en septembre : 30 à 35 francs ; du 15 juillet au 31 août : 35 à 45 francs, avec boisson  « cidre compris » et eau courante chaude et froide.
Confort moderne. Garage. Service par petites tables. Ouvert toute l’année.

L’établissement sera repris par Monsieur et Madame Charles Guesnier, Propriétaires, qui passeront la main, à leur fille et leur gendre Roger Perrine dans les années 1938.

Un encart paru dans l’Auto-Journal du 1er juin 1961 indiquait :
Ensemble correct, chambre convenable 7,00 francs, mais sans prise de courant pour le rasoir. Au restaurant, c’est copieux et bien servi, dîner 6,50 francs, beaujolais quelconque 3,00 francs, petit déjeuner 2,00 francs, service 12%.
A signaler la propreté rigoureuse de l’établissement.

Vers 1992 à leur cessation d’activité, l’hôtel et le restaurant seront transformés en bar PMU. A la fermeture définitive, l’immeuble sera transformé en appartements.

Contributeur : Christian Frémont

HÔTEL DE LA PLAGE

L‘établissement se situe au 21 Boulevard de la Mer. Il est ouvert au début du 19ème siècle, par Monsieur H. Ludot, propriétaire.
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Le livret-guide du Syndicat d’Initiative d’Erquy-les-Bains (Côtes-du-Nord) le présente ainsi en 1911. :

Hôtel de la Plage

Le seul sur la plage

Ouvert toute l’année

Table d’hôte – Café – Restaurant

Goûters – Thé – Chocolat

Terrasse – Garage – Ecurie

Voitures d’excursions

Vers 1914, l’établissement sera tenu par Monsieur Gaudin (propriétaire).

Le guide illustré du Syndicat d’Initiative d’Erquy-Plages, en 1930, le mentionne ainsi :

Hôtel de la Plage

En bordure de mer

Madame Ropert (propriétaire)

Confort moderne – Cuisine recommandée – Terrasse – Garage

Plage_w2Un tarif de 1934 donne les précisions suivantes :

Pensions du 1er juin au 14 juillet et septembre : 32 à 35 francs (boisson non comprise)

Pensions du 15 juillet au 31 août : 35 à 40 francs (boisson non comprise)

et complète en indiquant : « Confort moderne, Salle de Bains, Cuisine soignée ».

 

Le 1er juin 1961, un article du journal du 20 siècle note :

Hôtel de la plage : face à la mer

établissement classique de vacances, intérieur modernisé

Au restaurant, les fruits de mer et les poissons sont copieusement servis

Chambre simple 8 francs, repas 7,50 francs, petit déjeuner 2,30 francs, service correct 12%.

Cet établissement a changé plusieurs fois de propriétaires et été plusieurs fois rénové, aujourd’hui, il est toujours en activité.

Une contribution de Christian Frémont

LE GRAND CHALET

L’établissement se situait sur la route entre Caroual et La Couture au lieu dit « Le Chalet ».
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Dans la revue du syndicat d’initiatives de 1914, nous trouvons les renseignements suivants :
« HÔTEL DU GRAND CHALET »
(Route du Val André à l’entrée d’Erquy)
Vue sur mer
Pension. Chambres à coucher
Cycles toutes marques – locations réparations
Huile et essence pour auto
Garage – remise – écurie
Charles LE MASSON, Propriétaire
Par la suite, l’établissement sera transformé en épicerie et une salle de bal sera créée avec un piano mécanique qui faisait la réputation de l’établissement. Il était tenu Madame Bouldé, propriétaire.
L’établissement sera tenu avant la fermeture définitive vers les années 1950 par Madame Le Fondre.
L’immeuble sera laissé pendant quelques années en état d’abandon, vendu, il sera transformé en appartements.
Une contribution de Christian Frémont

Hôtel L’EDEN

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L’établissement se situait au 14 de la rue CASTELNEAU .
La propriétaire était mademoiselle BONDUELLE.
Les locataires étaient des habitués, venant chercher le calme au cœur de la station.
A la fermeture de l’établissement dans les années 1990, la Mairie y créa des logements sociaux ainsi qu’une salle multifonction.

Vu dans le Télégramme

Mémoires d’Erquy. Un second ouvrage édité
Le bureau de Mémoires d’Erquy s’est réuni, jeudi, salle des hôpitaux, pour dresser son premier bilan, mais aussi et surtout évoquer l’avenir avec la parution de deux bulletins.
« Nous avons paru de nombreux articles retraçant l’histoire d’Erquy sur notre site internet. Nous allons désormais éditer un bulletin papier réunissant l’ensemble des articles parus en 2015 », a expliqué Sylvie Moret, Présidente. « Cela est notamment destiné aux personnes ne se servant pas d’internet. » Une quarantaine d’articles illustrés de photos
Le TélégrammeAu total, c’est plus d’une quarantaine d’articles illustrés de photos d’archive qui seront regroupés dans le bulletin, qui devrait être édité fin du mois. L’association en est à sa seconde édition papier car elle a déjà édité un hors-série sur les sapeurs-pompiers d’Erquy, qui est toujours disponible sur commande, le prix de chaque bulletin étant de 5€.
Et ça ne s’arrête pas là. L’association a pour projet de créer un nouvel hors-série sur les écoles d’Erquy. Elle compte pour cela sur la participation des réginéens «nous souhaitons obtenir le maximum de photos de classe, afin de les publier dans ce numéro spécial. Les gens qui ont des photos de leur passage dans une des écoles d’Erquy peuvent nous contacter par téléphone. »
Ce nouveau fascicule devrait sortir dans le courant de l’année 2016.
Pratique
Pour commander l’un des deux bulletins, appeler
Sylvie, tél. 06.45.64.08.93 ou Christian,
tél. 06.89.96.10.25 ; site internet : memoirederquy.fr