Ce groupe de maisons faisait partie de LA MAISON DE SAINT-CYR

« La maison de Saint-Cyr, au bourg, fut naguère maison noble mais cette qualité, cessa de lui être reconnue à l’époque moderne Elle relevait de Bien-Assis à qui elle devait trois deniers de rente le jour de Noël. Cependant cette mouvance fut refusée à Bien-Assis en 1737 faute d’inféodations récentes.Son jardin, sa cour, ses issues et déports étaient situés entre les actuelles rues (Clémenceau- Godenet- de l’Eglise- Square hôtel de ville). Y avait-il en ce lieu un sanctuaire dédié à Saint-Cyr ? peut-être. Aucun document écrit n’en rappelle le souvenir. »
Extrait de Histoire d’Erquy de J.-P. Le Gal la Salle
AU 4 RUE DE L’EGLISE
Depuis 1900, la ferme était tenue par M Julien Bourgault, capitaine fourrier en 1911 et pompier volontaire, et Joséphine Launay, veuve Peignon. Les écuries étaient rue Foch à l’emplacement de la librairie actuelle. Mme Bourgault tenait également une petite épicerie. Ils eurent deux filles : Suzanne qui se maria à Georges Briend propriétaire du Bistro et de la faïencerie Bretonne – Place du centre. Simone qui se maria à Georges Hervé infirmier dit le Piquou.
Jusqu’en 1943, M. Eugène Bosrepere et Joséphine Launay, veuve Bourgault, ont continué d’exploiter la ferme. Ils eurent également deux filles : Yvette qui se maria à Marcel Trévilly, cordonnier, et Denise qui se maria à Eugène Toublanc mécanicien très apprécié aux garages Clérivet et ensuite Thomas.

1943 à1954 : Cordonnerie Trévilly
Marcel faisait lui-même les sabots de bois, il les accrochait au plafond de son atelier pour les faire sécher. Tandis qu’Yvette s’occupait du magasin.
1954 : Eugène Morin, » à votre disposition pour tous travaux : marbrerie – installation, décoration magasins et maisons
Eugène gérait également les Pompes Funèbres

Eugène et son épouse Germaine eurent quatre enfants, trois sont nés dans la maison Aux Jumelles, venelle de la Sacristie, Jacqueline, Yannick, Françoise, tandis que Marie-Claire est née rue de l’Eglise.
De 1979 à 1984 Prunabel
Depuis 1984 se sont succédé
La Rozell, crêperie -salon de thé
Magasin de vêtement, tenu par Yvonne Morin
Magasins de vêtement, tenu par Nadine Nicol-Lemasson
AU 6 RUE DE L’EGLISE
Actuellement maison d’habitation

Cabinet dentaire
M. Menu. Il était assisté de sa fidèle employée Francine Bertin.
Le jeudi, en attendant leur tour pour les soins, les enfants jouaient sur le trottoir, et la grosse rigolade était « va-t-on entendre les gargouillis du ventre du dentiste » cela leur faisait oublier le désagrément de la roulette.
M. MAZURE a ensuite pris la suite.
Francine est restée au service de M. Mazure. Elle assurait ses repas à son domicile. Il arrivait avec sa 2 CV dont l’arrière était rempli de vieux journaux, de publicité, de cartons etc…
Brigitte se souvient qu’il ramenait sa grand-mère Henriette Couelan chez elle à Tu ès Roc après ses consultations et qu’il restait manger avec elle après un « p’tit » apéro. La table était réputée pour être bonne. M. Mazure était bohème, mais très professionnel
AU 8 RUE DE L’EGLISE
Actuellement CHALALA et ASSITANCE PERSONNES

Vers 1900 Quiincaillerie – Droguerie – Forge Joseph Briend
C’était une affaire de famille montée par les grands-parents Briend. Quincaillerie – droguerie, sur la rue de l’Eglise. La forge était derrière dans la cour qui donnait directement sur le square de l’Hôtel de Ville juste en face du verger de ‘Tasie’ (Anastasie Caillibotte) emplacement de la Mairie, de la Poste et de la Salle des Fêtes. Le n° 7 n’était pas encore construit.
A la saison des pommes, Maryvonne, la petite-fille, se souvient qu’avec les voisins ils avaient l’habitude de se servir étant donné que ‘Tasie’ laissait pourrir les fruits. Mais quand même… Elle prévenait les gendarmes qui arrivaient à vélo, et là ils remplissaient leurs sacoches en prétextant que c’était des pièces à conviction. Cela se passait dans la bonne humeur.

Le grand-père a formé son fils au métier de forgeron, ainsi que Joseph Morel, qui est devenu propriétaire de la forge, rue Notre Dame. Pendant la guerre, la forge de Joseph Briend a été réquisitionnée par les allemands pour ferrer leurs chevaux.
Mme Briend a succédé à sa belle-mère en 1933, le magasin était bien achalandé (appareils ménagers et de chauffage, peinture, décoration). Elle fournissait les cierges pour les cérémonies religieuses ; il s’appelait à juste titre : « GALERIES MENAGERES ». C’est Loulou qui avait peint les lettres de l’enseigne, c’était un artiste, le voir faire était un spectacle tellement il avait les gestes surs et précis.



En 1959 : affaire reprise par M. et Mme Barall
De 1963 à 1985 : Mme Arlette Vincent (née Gesrel).
De 1985 à 1989 : M. Christophe Perennes
A partir de 1989 se sont succédé : M. Langlais.
Et ensuite
ERQUY PAS CHER, tenu par Michel et Dominique ERARD.
