Ce quartier historique d’Erquy était très vivant et animé jusqu’aux années 1965.


« Avant d’appartenir à la famille PROVOST ce groupe de maison se nommait la « MAISON DE LA FRANCHISE » ou « MAISON FRANCHE D’ERQUY », ainsi nommée parce qu’elle possédait l’exemption ou franchise du droit de billot (impôt sur la vente des vins), bref c’était l’un des deux débits de boisson d’Erquy, bien placé à la sortie de l’église.
En 1789 la maison se compose de deux bâtiments. Le bâtiment donnant sur la rue de l’église présente un four à pain. » (1)
(Extrait de Histoire d’Erquy, par J.-P Le Gal la Salle)

Jusqu’en 1930 M Adrien Blanchet travaillait aux carrières de l’Ouest.

L’activité des carrières de l’ouest fut à son maximum de 1900 à 1927; ensuite la production faiblit progressivement. En 1930 Les carrières de la Fosse-Eyrand périclitent ; c’est à ce moment-là que M. Julien Blanchet s’installa au 7 rue des Anciennes Ecoles en qualité de MARECHAL FERRANT. Bien sûr il ferrait les chevaux mais sa principale activité était les réparations du matériel agricole.
Marie Caillibotte qui était dans les années 1945 pensionnaire chez les sœurs de St-Vincent de Paul se souvient qu’elle s’endormait et se réveillait au son de l’enclume.
Céline Poilvé sa femme était très appréciée des voisins à qui elle rendait de multiples services.
Adrien et Céline eurent un fils Didi qui après avoir appris le métier de pâtissier, commença à faire des gâteaux dans la cuisine familiale. Il les vendait surtout le dimanche à la sortie de la messe sur des tréteaux dans la petite cour. Ils étaient appréciés et en plus ils étaient plus gros que ceux de la concurrence. Ensuite Didi s’est installé au 7 rue de l’Église.
Didi a eu deux fils : Jean-François et Alain.
AU 9 RUE DES ANCIENNES ECOLES
(SAUR COMPAGNIE DES EAUX)

Vers 1930 : GUSTAVE CHEVALLIER – BOURRELIER
Gustave travaillait souvent sur le pas de sa porte, à la sortie de l’école nous aimions le regarder, bourrer les licols avec du crin et les coudre avec l’alène qui lui permettait de passer le ligneul bien enduit de poix qui sentait la réglisse. Cécile sa femme était bedeau.


Gustave et Cécile eurent deux filles (Germaine et Maryvonne) et un fils Pierre.
CABINET INFIRMIER (transféré à la maison médicale en 2019)
Après avoir exercé sente du Paradis, Brigitte Guinard, qui avait assuré la suite de Sœur Florestine, a ouvert fin 1989 son cabinet infirmier au 9 rue des anciennes Ecoles, Sylvie Boutier l’a rejointe courant 1990.
AU 1 RUE DE L’EGLISE
(Magasin fermé)

1920 PEINTURES COULEURS L’HOSTIS
1950 -1963 : Décoration intérieure – Peinture- Vitrerie – Papiers peint Revêtement de sol et moquette, repris par Mme Vincent, née Duclos, soeur de Mme L’Hostis.
Ensuite magasins éphémères:
- Cabinet d’architecte Pierre Albertson (dans les années 80-90)
- Magasin de vêtements
- Magasin des senteurs

Au 3 rue de l’église
Salon de coiffure tenu par Sabrina Roussilhe


1927/1950 : PRINTANIA – PROVOST-HAMET (Tissus- Mercerie – Laines- linge de table et de maison – Ameublement – souvenirs régionaux)

Avant son mariage en 1927 avec M. Provost qui était officier de marine, Mlle Francine Hamet tenait une mercerie au 2rue de l’Eglise. Mme Provost était souvent appelée » La Hamette » car son nom de jeune fille était Hamet et il était mis au féminin. Il y avait au- dessus de son comptoir un mètre en bois fixé au plafond, qu’elle pouvait monter ou descendre pour mesurer les différents tissus destinés à ses clients. M. Provost qui avait du mal à se mouvoir était souvent assis sur un coin du comptoir. M. & Mme Provost eurent deux enfants, Madeleine (1928 et Francisque 1934).

Le magasin est resté sans activité durant plusieurs années

(1) Se reporter à l’article « histoire de la maison de la Franchise » bulletin N° 1 page 28