LES COMMERCES AUX HOPITAUX

AU 3 RUE DE LA MOINERIE

CHEZ FIFINE

BAR EPICERIE

Chez Fifine, un piano mécanique faisait danser les jeunes du quartier et des alentours les dimanches après-midi. Quand il est tombé en panne un accordéoniste « Arcolin » l’a remplacé.

Fifine n’avait pas envie de payer des droits d’auteurs (SACEM) pour ces quelques airs joués, alors elle avait toujours une connaissance pour la prévenir quand les gendarmes étaient dans les parages.

Les jours de grandes marées, beaucoup de pêcheurs à pied laissaient leur vélo au pignon de chez Fifine. En revenant ils s’attablaientau bistro devant une bolée de cidre bien méritée.

Au 1 bis rue de la Lande d’en bas les Hôpitaux

Café Cécile Bidon (dont la mère était surnommée « Breussette »)

On y dansait au son du piano mécanique, il y avait une très bonne ambiance

Au 4 rue de Clairville

Fabrique de bijoux en verre

Balan réparation vélos

   RUE DE CLAIRVILLE

A l’emplacement du poulailler tenu par Marie-Ange Lévêque, le propriétaire, Bernard Clérivet a fait des boxes qu’il loue. L’un d’eux est actuellement occupé par la brasserie La Mousse des SABLES.

Au 8 rue des écoles

Bagot, café fermé

La curieuse bâtisse, à gauche de la maison Bagot, fut démolie puis reconstruite. Elle abritait l’épicerie appelée dans tout le pays « chez la Bagotte ». On y trouvait de « tout pour pas cher ». Les enfants d’alors se remplissaient les poches de billes en terre et de bonbons, en échange d’une pièce percée.

Au 16 rue des écoles

Lefrost – cordonnier

La Famille LEFROST devant leur habitation (Jean et son épouse Léonie, leur fille Jeanine)

Jean, sa fille Jeanine et le petit chien devant l’atelier.

Jean a appris son métier chez M. Morel à Plurien puis il a exercé aux Hôpitaux jusqu’en 1957.

Les enfants aimaient le regarder travailler, il discutait avec eux, certains s’en souviennent. Ils l’appelaient le philosophe, nous dit, P’tit Louis Rouxel. Quand il a pris sa retraite, son fan club a continué d’aller le voir.

Voici Jean et son apprenti Victor Bescher. Il a eu aussi comme apprenti Henri Allain.

Pendant la guerre, Jeanine et Léonie allaient en vélo à Lamballe chercher du matériel chez le grossiste. Le Tenot, caoutchouc et autre.

Jean a cessé son activité de cordonnier en 1957 et est devenu gardien du château de Roosevalt où pendant la guerre se tenait la Kommandantur.

Léonie s’occupait de l’intérieur du château et Jean entretenait l’extérieur, il s’occupait du cheval.

Parfois il prenait la voiturette pour emmener Léonie faire ses courses ou une promenade et pour cette occasion il mettait sa casquette de régisseur.

Les voici juste avant la fin de leur carrière, remarquons la joie de Léonie à regarder sa petite fille Claire.

En 1981 Jean s’est éteint subitement.

Au 27, rue de la Noé Niheux

Coiffure Marine

Au 30, rue Saint-Michel

Dans les années 50, café épicerie de l’arrivée BROUARD-ALLAIN    –      

Une pension de famille s’est tenue dans le bâtiment en face, au 37, qui a été repris par la colonie de vacances Francolor puis par l’établissement pour personnes âgées Les Hortensias devenu Les Jardins d’Erquy.

MORELEC

YVONNE GARIN

Blin Yvonne- café- cabine téléphonique – épicerie

COINDET CONSUELO

ENSEIGNE LE LAGON

tenu par MARIE

            RESTAURANT LE MALDOC’H

tenu par  Mme PELLICOT,

Puis par ISABELLE & NICOLAS HURTAUD, les propriétaires actuels

Au 35, rue Saint-Michel

M Gueguen a d’abord été maréchal ferrant, forgeron.

Ange Lemaitre a été son employé et il a ensuite géré une succursale rue Square de l’hôtel de ville.

Bar. Épicerie. Quincaillerie. Gaz vente et réparation de vélos. Taxis.

Madame Guéguen pendant quelques années a fait la cantine aux enfants les plus éloignés de l’école.

Jeanne et Eugène Guéguen possédaient au-dessus de leur commerce deux locations saisonnières. Le pianiste de Luis Mariano est venu passer des vacances dans leur établissement.

Le confort était spartiate, pas d’eau chaude mais ambiance sympathique.

Georges Richard a pris la suite

Café Taxis

Dans le garage, Balan Lucien, réparation de vélos, magasin transféré au 1 rue de Clairville

Au 37 rue Saint-Michel

Brouard Albert- pension de famille même propriétaire que le 30

Colonie de vacances de Saint-Brieuc- Francolor

Renée Pinel et Camille Brouard y ont travaillé

Maison de retraite « les Hortensias » 1990

Au 45 rue Saint-Michel

Café Léontine Brouard,

Café, épicerie, mercerie

actuellement maison d’habitation

Au 46, rue Saint-Michel

Les Roches princesses

Les Roches Princesses café tenu par Mme Lecorguillé, Saintilan  Marie-Anne (café, épicerie)

Au 55 rue Saint-Michel

Charcuterie Brajeul -magasin fermé

Au 72 rue Saint Michel

Café des pêcheurs

Bar -crêperie-épicerie

 Pose de la première pierre du café des pêcheurs en 1962

De droite à gauche : Jean Bertoni, Adolphe Lecouflard, Bernard Lemercier, Didi Vincent, Jean Havy, Daniel Termet, Paul Ledolledec, Auguste Meslin, Hélène Robert (de dos),Armand Robert, Yves Gorin. Le chien blanc et noir est celui de Paul Ledolledec et le marron celui de la maison

Le bâtiment plus moderne comprenait un bar à droite une épicerie à gauche, et un logement 

L’ouverture a eu lieu au printemps 1963.

Au fil de années, le commerce étant devenu trop petit, ils ont construit une extension dédiée exclusivement à l’épicerie.

Il me revient en mémoire que les anciens disaient avoir connu de nombreux commerces aux Hôpitaux, en comptant les couturières qui confectionnaient à domicile des vêtements.

Le café des pêcheurs possédait deux terrains de jeux de boules bretonnes. Terrains occupés à la belle saison et encore plus pendant les vacances. Nous étions plusieurs à jouer aux cartes les week-end. C’était soit jouer à la « vache » ou à la « coinchée » En ce qui me concerne ce sont Louis Rouxel et Armand Robert qui m’ont appris à jouer à La vache. 

Les autres joueurs étaient Jean Pierre Bouvier-Serge Blin-Jean Pinel-Joseph Talbourdet-Didi Vincent-Robert et Maurice Havy. Il y avait aussi des terrains de boules bretonnes dans les deux autres cafés, le St Michel et le Maldoc’h.

Au 99 rue saint Michel

Premier CAFE DES PECHEURS

Il a été créé par François Déguen qui avait économisé son argent après avoir navigué et fait 48 campagnes d’Islande. Sa fille, Alice Deguen, reprend le café-épicerie en 1930, après que son mari, Armand Robert, soit décédé des suites de ses blessures de la guerre 1914.

Mme Robert avait 4 enfants, elle tenait ce café épicerie dans la bonne humeur.

C’était le rendez-vous des pêcheurs, des chasseurs, des marins qui revenaient de Terre-Neuve et qui y déposaient ce qu’ils appelaient « leur retour » : c’étaient des barils de joues (jottereaux), de langues de morues et de morues. Les habitants du village appréciaient.

Un jour ma grand-mère avait envoyé ma mère acheter un paquet de café chez la mère Alice et lui avait dit : « tu diras maman paiera ! » Ma mère se précipita chez Alice et rentra dans la boutique en disant « un paquet de cafémaman paiera » Alors Alice lui a répondu : « j’ai plusieurs marques de café mais je n’ai pas du maman paiera » !

En 1953 le fils Robert Armand et son épouse Hélène ont repris le café-épicerie.

En 1962 ils posaient la première pierre du futur café des pêcheurs

Merci à Camille Brouard de nous avoir apporté tant d’anecdotes et de souvenirs d’enfance.

L’ancien café des pêcheurs avec les chasseurs en 1961

Les deux chasseurs accroupis sont : à gauche Eugène Michel et à droite Daniel Termet, la petite fille à côté de Daniel est Marie-Héléne Allain, la fille de Marcel, Adrien Allain, Louis Rouxel, Eugène Gouiguené, Eugène Blanchard Jacques Dagorne, Aimé Allain, Claude Allain, Armand Robert, Jacky Besnard, Jean Havy, Marcel Allain (avec la bouteille)

Baraque d’Armant Robert avant la création du camping 1958

Elle était auparavant plage des Montiers.

Au 68 rue, de Lormet

Le Petit Saint- Michel

N’oublions pas un des derniers commerces à être venu s’installer aux Hôpitaux : le restaurant le « P’tit st Michel » qui fait la joie des locaux et des touristes.

Si Kaïfa a été le précurseur pour la vente à domicile avec son tricycle, il a été suivi par plusieurs commerçants qui faisaient accourir les clientes au son de leur klaxon :

Les bouchers : Anger (Plurien), Poilpré, les frères Durand

Les boulangers : Gouëlo (Plurien), Lemaître, Prigent, Dubreuil

Les épiciers : Le Petit marchand (St-Alban), Léon Rouxel, Josset, Mme Thèze

Les droguistes, divers marchands de vêtement de travail, de mercerie.

Laisser un commentaire