(d’après les registres de l’office du tourisme) .

1932

Le 20 septembre 1932 : Assemblée Générale ; Problème de cotisations impayées soulevé. Rapport financier positif. Publicité bénéfique pour certains propriétaires, commerçants et agriculteurs qui font un bénéfice de plusieurs centaines de milles francs : « Cultivateurs qui vendez sur le marché et commerçants : c’est le moment de faire un effort pour lancer notre station balnéaire. ».

Polémique à propos d’un encart publicitaire où il est signalé que la plage du Bourg est peu commode pour les bains (encart sorti dans un guide du Val André).

         Cabines de bain de Caroual, par Yvette L’héritier

Le 16 octobre 1932 : Note rédigée avant son insertion dans le guide « Trait et Union » du Val-André : « Erquy Plages » : Gare de chemins de fer départementaux, reliant à Lamballe la ligne Paris-Brest. Plages présentant aux familles toute sécurité, parfaitement exposées. Petit port de pêche abrité par de belles hautes carrières de « granit rose ». Excursions ravissantes : mer, rochers, bois. Approvisionnements faciles, docteurs, pharmacien ».

La société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons propose des prix réduits pour des engins de sauvetage les plus utiles en cas de noyade.

1933

Le 19 mars 1933 : Demande à la Municipalité de faire le nécessaire auprès des pouvoirs publics pour l’avancement des vacances au 1^er juillet afin d’avoir une saison plus longue au profit de tous.

Le réseau routier d’Erquy est très critiqué car déplorable.

Le 28 septembre 1933 : Assemblée Générale : Réclamation de baigneurs : mauvaises odeurs émanant des « tueries ou abattoirs » de bouchers, des lavoirs et ruisseau du marais. Une lettre est envoyée à la Mairie.

Demande non reçue à la municipalité d’une aide financière.

Rapport financier : bilan positif.

Le 3 décembre 1933 : Il faut toujours plus faire connaître notre commune.

La secrétaire a répondu à 370 lettres de demande de renseignements. Il faut intensifier la publicité. Protestation contre la campagne de dénigrement faite par le Midi contre notre région.

Des milliers de cartes postales représentant la Bretagne comme un pays « brumeux, pluvieux et sans soleil » ont été lancées dans toute la France.

1934

Le 17 avril 1934 : Un panneau publicitaire est posé dans les bureaux du tourisme de la gare Montparnasse. Possibilité d’apposer quelques affiches dans Paris. Faire classer le Goulet et la Roche Jaune par le Conseil Départemental des « sites » pour y interdire l’affichage.

Année 1934 : Réponse à 402 lettres de renseignements. Envoi de dépliants à de nombreuses villes et organismes. Cotisations et autres recettes rapportent 2.596,30 Francs.

Carte Postale écrite le 17 août 1934

1935

Le 2 mars 1935 : Situation financière pas trop mauvaise grâce au prélèvement effectué sur la taxe de séjour. Des plaintes contre certains loueurs de meublés sont formulées : au confort soi-disant moderne : sans eau ni électricité, ni gaz. Et sans vue sur la mer pourtant promise. C’est une véritable contre publicité. Souhait de voir les hôtels préciser les prix des pensions avant l’arrivée des baigneurs. Le Dr Dayot donne sa démission de président, poste qu’il occupait depuis 1929. Remplacement par M. de la Bourdonnaye qui prend la parole :

• Il faut émettre des vœux positifs.
• Il faut être utile à la collectivité.
• Il faut être optimiste.
• Il faut penser au développement d’Erquy.
• Il faut vivre en harmonie avec le Conseil Municipal, les diverses associations, les touristes, les membres eux-mêmes du Syndicat d’Initiative, la Chambre de Commerce, etc …
• Un idéal : hisser Erquy au premier rang des stations balnéaires.
• Le Syndicat d’Initiative doit être l’animateur de toutes les fêtes.
• Laisser la politique à la porte du Syndicat d’Initiative et ne pas être en concurrence avec le Conseil Municipal.
• Il faut soutenir et aider la municipalité.

Erquy ne doit pas rester une station touristique de 2^ème zone, elle doit, grâce à ses 7 plages, à ses belles falaises de grès rose, à ses sites et promenades variés, à sa situation unique, devenir une étoile de première grandeur.

Le 2 mars 1935 : Eclairage demandé jusqu’à minuit plage du Bourg. Demande aux hôteliers de préciser : prix, situation de leurs établissements.

Vœu pour l’amélioration du chemin du « quai ».

Le 09 mars 1935 : Établissement dans le bureau de Poste d’Erquy d’un timbre tampon avec 5 mots : ses plages, ses bois et falaises.

Le 20 mars 1935 : Réunion des hôteliers et des  propriétaires de pensions de famille. Notez que l’« Hôtel de la Plage » et  l’« Hôtel Belle Plage » sont différents.

Pensions de famille : Chanteclerc, Les Flots, Émeraude, Bon accueil, Angélique, les Falaises, la Chaumière.

Les hôteliers fourniront au Syndicat d’Initiative leurs prix maxi et mini, des détails sur le confort réel existant chez eux et enfin tout ce qui demande à être connu.

Le 30 mars 1935 : Demande auprès du Ministère de la Marine pour l’envoi de bâtiments de guerre lors des fêtes. Demande au Conseil Municipal s’il existe une commission d’hygiène. Nouveau local du Syndicat d’Initiative prévu. Location d’une partie du lais de mer auprès des Domaines souhaitée pour l’organisation de bals et de fêtes, etc …

Le 13 avril 1935 : 108 cotisants. On salue le  premier agriculteur au Syndicat d’Initiative : M. Coulbault. Nouveau local du Syndicat d’Initiative meublé et orné d’aquarelles grâce à l’obligeance de M. Hamonet. Inauguration le 20 avril.

Amélioration prévue du tournant brusque de Tu-ès-Roc afin que l’on puisse se rendre à l’abri du bateau de sauvetage plus facilement et aussi au rond-point qui le domine, de jouir d’une vue unique sur la baie de Saint-Brieuc et sur le cap Fréhel.

Le 20 avril 1935 : Inauguration du bureau du Syndicat d’Initiative, rue de la Saline.

Le local du Syndicat d’Initiative se situe le long du Boulevard de la mer à la sortie de la ruelle du Doué de la Cuve

Le 19 août 1935 : 185 adhérents. La moitié du budget passe en publicité. Des félicitations présentées à M. Nicol, le secrétaire pour ses compétences énormes. Rappel des manifestations : bal, concours de sable, tournois de tennis, concours du plus beau bébé, bal d’enfants costumés.

Question à propos de la rivière du marais qui se jette sur la plage. Elle pose problème.

La majorité du Conseil Municipal fait parti du Syndicat d’Initiative.

Deux cents familles de contribuables sont membres du Syndicat d’Initiative.

La propreté de la plage du Bourg nécessite un cantonnier supplémentaire. Inadmissible de dresser les plages du Bourg et de Caroual l’une contre l’autre ! Il n’existe qu’une seule station de tourisme, c’est celle d’« Erquy-Plages».

1936

Le 03 juin 1936 : Réunion des Hôteliers. Y sont abordés tous les moyens utilisés pour promouvoir la station.

Le 28 août 1936 : Assemblée Générale salle de l’Eden Cinéma. Publicité : un diaporama lumineux à la gare Saint-Lazare et publicité lumineuse dans certaines artères de Paris.

Réponse à quatre cents lettres. Voeux : réserver un endroit au camping dans Erquy. Interdire le stationnement aux voitures dans les rues. Stationnement limité des forains à 8 jours pour les fêtes. Etude sérieuse de l’installation des WC sur les 2 plages.

Tout faire pour démarrer la saison le 15 mai. Plaques de signalisations posées à « Ty eus roc’h », « le four à boulets » et « la grotte de Galimoux ».

Le Président indique que « certains trublions qui passent leur temps dans les tripots à faire de la cuisine assaisonnée toujours à la même sauce, la sauce politique, voudraient que la municipalité et le Syndicat d’Initiative s’affrontent … ».

Question du camping : ne pas laisser planter les tentes n’importe où ! Empêcher le stationnement aux autos dans les rues la nuit.

L’année 1936 a été franchement mauvaise pour la station balnéaire en raison des grèves nationales et d’un temps détestable.

(à suivre)

Contributeur : l’Equipe Mémoires d’Erquy