Lorsque les anciens se souviennent de leurs jeux d’école …

3ème partie

(source : résidence Les Jardins d’Erquy)
Ces propos ont été recueillis en mars 2017.

Avez-vous de souvenirs d’école ?
Nous, on faisait :

Un deux trois, nous irons au bois,
Quatre cinq six cueillir des cerises,
Sept huit neuf, dans mon panier neuf,
Dix onze douze, elles seront toutes rouges.
Am stram gram, pic et pic et colegram,
Bourre et bourre et ratatam, am stram gram.

Et Dansons la capucine, on chantait ça aussi.

Moi, je me rappelle :

Marguerite, Marguerite, si tu veux faire mon bonheur,
Marguerite, Marguerite, si tu veux faire mon bonheur,
Donne moi ton cœur,
Marguerite me l’a donné sur mon cœur, sur mon cœur,
Marguerite ma l’a donné sur mon cœur, dans un baiser.

On faisait des rondes avec ça ! C’étaient les jeux des filles.

Il y avait également le jeu du mouchoir : on se mettait en cercle et il y avait une personne qui avait le mouchoir et qui le posait derrière le dos de quelqu’un.

On jouait à la marelle, nous les filles : on prenait un caillou et hop !

Puis, il y avait la corde à sauter : on pouvait jouer à plusieurs, deux qui tenaient et une qui sautait.

On aimait bien les billes : on avait tous notre petit sac.

Oui, on jouait aux canettes [autre nom donné aux billes].

Moi, je jouais beaucoup au football et aussi pas mal aux billes.
Cela a tellement évolué entre les jeux de notre époque et ceux de maintenant !

Il y a un jeu que l’on a oublié : c’est le gendarme et le voleur.

Sinon, on jouait à saute-mouton ! les gars, quoi ; les filles, non.

On était tous en short, même l’hiver … en culottes courtes ! On n’avait pas froid, on remuait tout le temps. Les filles étaient en jupe.

Et, il y avait la blouse qui faisait qu’on n’avait pas froid. C’était noir / bleu, assez foncé. On était tous pareils avec la même blouse, nous n’avions pas le choix.

Nous, on jouait au lance-pierres ; Il y avait une fourche et l’élastique. On prenait un morceau de bois qui traînait et on visait les bouteilles : clac !! Et, il y en avait, manque de pot, qui s’amusait à viser les oiseaux. Ah, fallait les planquer dans la blouse. On avait des grandes poches.

Les billes, ça faisaient du bruit dans la poche et puis ça les perçaient à la longue, à cause du poids. On les planquait dans le cartable, sinon.

On buvait l’eau à la pompe ; il y avait de la grenadine, aussi.

On finissait à 16 h 30. Du coup, on prenait le goûter à la maison. L’école, c’était de 8 h 30 à 11 h 30 puis de 13 h30 à 16 h 30. Le midi on rentrait manger à la maison.
Moi, j’apportais le journal tous les matins avant d’aller à l’école avec le père. C’était l’Ouest-Eclair à l’époque, c’est remplacé par l’Ouest-France. A l’époque, c’était quatre sous. Je me rappelle bien, il y avait l’Angélus à 5 h 00 du matin. Avec le père, il ne fallait pas d’histoires, on vivait à la dure à l’époque !

Sinon, on jouait avec une roue. Il y avait une roue et un bout de bois et on faisait la course avec ça. Mais ça, c’était à côté de l’école, car là-bas, nous n’avions pas le droit.
Tous les jours, on avait la leçon de morale au tableau. Ils ne voulaient pas remettre cela en vigueur ?
Ah, ça ne rigolait pas à l’époque ! et si on ne savait pas ses leçons, il fallait faire ça [la personne rassemble ses doigts et les oriente vers le haut], hop, un coup de règle !!! ça faisait mal.

De quoi discutiez-vous ? Aujourd’hui, on parle beaucoup de stars et des chanteurs.
On ne parlait pas trop des chanteurs, ils étaient isolés, il y en avait un peu mais cela n’avait pas le même impact. Et puis, ils n’étaient que sur le tourne-disque !

Contributeurs : les résidents des ‘Jardins d’Erquy’.

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