L’Ecole St Pierre en 1950

Sous les marronniers, les deux classes ou les quatre divisions de l’école Saint Pierre en 1950, l’école des Frères…
Encore de belles blouses grises et aux pieds, sandales, soques ou galoches. Le midi, nous allions en rang jusque la cantine des sœurs pour « dîner » .
Devant les fourneaux , affairée, la cuisinière attitrée coiffée de sa cornette : sœur Jeanne.
Pour arriver à l’heure à l’école, il fallait pour certains, partir tôt (de nuit l’hiver ) et ne pas traîner.
Pour beaucoup 4-5 kilomètres à pied, voire plus…
Imaginer à 8 ou 9 ans : Pignon vert – école Saint Pierre ( 6 kms ) et retour !…
C’était le quotidien de Marie-Ange pendant des années.
Ecole ST PIERRE 1950 nomsSon itinéraire :
Pignon vert – Saint Querreuc – le chemin « du zguine » – le chemin de « pichenette » – Le chalet – la vieille route – la côte de la mission – la rue Foch – Saint Pierre …
On se retrouvait au bout de la route de Combault et chemin faisant on avait tout le temps pour peaufiner la technique de montage du poste à galène, ou commenter les aventures de Patapouf du dernier Pèlerin.
A cette époque, les hivers étaient rudes et il fut décider d’ouvrir un dortoir au premier étage de l’école. Il y avait deux chambrées de pensionnaires.
Pas de chauffage et pour la toilette des brocs d’eau froide à se partager dans la bonne humeur.
Par grands froids le matin, de belles fougères décoraient les vitres et les glaçons flottaient sur l’eau des cuvettes …
Le bonheur tonique dans une ambiance frisquet !…
Les études d’accord, mais il y avait aussi les récrés … Suivant les saisons, s’enchainaient le foot, les billes ( en terre cuite ou en fer provenant des mines … ) , la balle prisonnière, le drapeau …
En classe c’était sérieux. La bataille était rude pour accéder aux places d’honneur. La toute première : un objectif illusoire. Elle était tenue par l’indéboulonnable Geogeo. Il fallait attendre que le « bougre » soit cloué au lit par une grippe ou une rougeole pour lui ravir sa place. N’est ce pas Roger !…
Le final de fin d’études : le « certif » , avec le secret espoir pour l’instituteur d’avoir parmi les siens le premier du canton …
De bons souvenirs, c’était un autre monde, c’était hier …
Une contribution de Jean Cornillet

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